Allez, l’année se termine et il serait temps de passer au
bilan ! Bilan qui commencera par une petite broutille qui pourra
intéresser les possesseurs d’enceintes PMC, plus particulièrement les TB2S-AII
précédemment testées en ces pages. Stupeur ! Ces enceintes ont bel et bien
un défaut ! Plutôt méchant qui plus est ! Il s’avère qu’en une belle
après-midi destinée à faire un peu de design sonore, il a suffi d’un woosh du
genre « cinematic deep infra-impact of death » pour que mon enceinte
droite se taise tout à coup. Témoin éteint, click on/off, changement de câble…
rien à faire, ça ressemble bel et bien à une alim’ qui vient de cramer… On
éventre l’ampli vite fait et effectivement, l’alim’ et sa carte sont noirs,
pouf, enfumés !
Petit coup de fil au désormais nouveau distributeur de PMC
en France alias Studio Dealers à Paris, entreprise dirigée par Serge, toujours
sympa et jamais avare en conseils et discussion. Coup de bol, je suis à un mois
de la fin de garantie et PMC me refile un DS001 flambant neuf (et… bleu, bah
oui, maintenant c’est bleu)
Blue is the new Black
Mais le problème est là et bien là : les DS001 à
l’arrière du coffrage chauffent, et chauffent beaucoup, jusqu’à ce que… On est
certes habitué au hardware qui commence à coller des gouttes au front dés que
la journée s’éternise dans une météo propice à un combo grillades/rosé, mais
ici c’est davantage le conditionnement de l’appareil qui est à incriminer. En
cause : un ampli bien trop à l’étroit, et des mousses alvéolées trop épaisses
et denses pour assurer une circulation de l’air convenable. Résultat, et bien
Pouf ! hauts niveaux sonores et horaires à rallonge peuvent représenter un
danger pour ces excellents petits classe D à haut rendement.
Allez les filles, ici vous serez plus à l'aise
La solution existe, et elle est simple : enlever les
bestiaux pour les mettre ailleurs ! Avec pour résultat une belle case vide
à l’arrière du coffre de l’enceinte, dommage c’est fondu dans la masse et pas
modulaire pour deux sous. Plusieurs solutions possibles, on pose les machins
sur son bureau tout bêtement, on les planque derrière le meuble ou… on les mets
en rack ! Bah oui, c’est déjà plus présentable. Il faut croire que PMC a
vu venir le problème car nos chers britons commercialisent le bien-nommé
DSRACK-001 qui permet de ranger convenablement les précieux via un système de
fixation par vis bien fichu. Montage horizontal ou vertical, il y a de la place
pour toutes les configs même pour les gourmands du multi-canal. Pour moins cher, un bête rack-tiroir de chez Thomann à 10 boules fera très bien l'affaire aussi.
Autre détail à prendre en compte, cette relocalisation
demandera un petit achat de câbles supplémentaire… Enceinte passive oblige, on
sort de l’ampli pour attaquer directement le crossover de l'enceinte via câble haut-parleur
speakon, autrement dit fiches Neutrik NL4. Le dernier standard du
constructeur est intitulé NL4-FX, aussi je vous conseille celle-ci, ça durera
toute la vie. Petit soucis, la fiche présente sur le coffre étant mâle et
l’entrée ampli femelle, il vous faudra un câble de même configuration…
Cependant c’est quasiment introuvable dans le petit monde du speakon où le
mâle/mâle règne en maître, aussi vous faudra-t-il un petit coupleur femelle de
référence NL4-MMX. Fastoche !
Il est également possible de jouer du fer à souder
directement sur la connectique d’entrée de l’enceinte pour faire une rallonge
de câble, mais j’ai préféré garder la configuration d’usine pour une éventuelle
revente. Attention cependant, avec le système que j'ai choisi, il sera sûrement nécessaire de dévisser les fiches pour y replacer quelques câbles. Le signal sort de l'ampli sur une fiche speakon 4 points avec un montage parallèle 1+/1- et 2+/2-, tandis que la fiche coudée à l'arrière de l'enceinte ne reçoit le signal que sur la paire 2+/2-, autrement dit la paire 1+/1- ne reçoit rien du tout au niveau de l'enceinte. Les câbles speakon qu'on trouve dans le commerce sont toujours relié par défaut au bornier 1+/1-, il faudra mettre un petit coup de tournevis (pas de soudure) pour remettre tout ça en place sur le 2ème bornier, et autant le faire à chaque extrémité de câble. Ce n'est qu'en démontant tout ça que j'aie découvert la chose, PMC m'a plus tard confirmé que ce n'était qu'à cause d'un problème d'accès au bornier 1+/1- sur la fiche coudée que ce choix avait été fait. A croire qu'outre-manche ils ont tous des paluches de bûcheron car c'est accessible au plus humble des stagiaires haha!
Les plus courageux enlèveront la fiche coudée pour faire une rallonge de câble, tout simplement!
Voilà ! Donc mine de rien ce petit changement de config
a un coût, mais c’est le prix de la sécurité si vous voulez garder vos précieux
amplis pour pas mal d’années ! Enfin, du moins si la tentation ne
l’emporte pas avant, car cet an 2014 a vu l’avènement de la toute nouvelle
gamme two-two qui remplace donc les DB1 et TB2 ! Design permettant une
position couché/debout, DSP interne, entrée numérique, toujours l’excellente
technologie ATL et surtout une véritable conception active cette fois avec donc
deux amplificateurs internes dédiés. Déclinée en 3 modèles, cette nouvelle
gamme ne réinvente rien dans sa conception mais met les anciennes séries au
niveau technologique actuel, pour un prix qui a également pris du grade
malheureusement… Une petite série d’écoutes chez Studio Dealers a vite confirmé
tous les espoirs que l’on pouvait placer dans cette nouvelle gamme… la two-two5
et son gabarit super-réduit tient la dragée haute à sa concurrente de chez PSI
et n’a pas grand chose à envier à la super-analytique AML1 ! Une franche
réussite à laquelle il ne manque qu’un peu d’assise dans le bas-medium, chose
qui s’arrangera sans doute en choisissant le modèle sup alias two-two6.
Un jour elle sera mienne… Ooooh Oui… Un jour… etc…
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