jeudi 4 décembre 2014

PMC, Petit mais pas si Costaud finalement...

Allez, l’année se termine et il serait temps de passer au bilan ! Bilan qui commencera par une petite broutille qui pourra intéresser les possesseurs d’enceintes PMC, plus particulièrement les TB2S-AII précédemment testées en ces pages. Stupeur ! Ces enceintes ont bel et bien un défaut ! Plutôt méchant qui plus est ! Il s’avère qu’en une belle après-midi destinée à faire un peu de design sonore, il a suffi d’un woosh du genre « cinematic deep infra-impact of death » pour que mon enceinte droite se taise tout à coup. Témoin éteint, click on/off, changement de câble… rien à faire, ça ressemble bel et bien à une alim’ qui vient de cramer… On éventre l’ampli vite fait et effectivement, l’alim’ et sa carte sont noirs, pouf, enfumés !
Petit coup de fil au désormais nouveau distributeur de PMC en France alias Studio Dealers à Paris, entreprise dirigée par Serge, toujours sympa et jamais avare en conseils et discussion. Coup de bol, je suis à un mois de la fin de garantie et PMC me refile un DS001 flambant neuf (et… bleu, bah oui, maintenant c’est bleu)


Blue is the new Black


Mais le problème est là et bien là : les DS001 à l’arrière du coffrage chauffent, et chauffent beaucoup, jusqu’à ce que… On est certes habitué au hardware qui commence à coller des gouttes au front dés que la journée s’éternise dans une météo propice à un combo grillades/rosé, mais ici c’est davantage le conditionnement de l’appareil qui est à incriminer. En cause : un ampli bien trop à l’étroit, et des mousses alvéolées trop épaisses et denses pour assurer une circulation de l’air convenable. Résultat, et bien Pouf ! hauts niveaux sonores et horaires à rallonge peuvent représenter un danger pour ces excellents petits classe D à haut rendement.

Allez les filles, ici vous serez plus à l'aise

La solution existe, et elle est simple : enlever les bestiaux pour les mettre ailleurs ! Avec pour résultat une belle case vide à l’arrière du coffre de l’enceinte, dommage c’est fondu dans la masse et pas modulaire pour deux sous. Plusieurs solutions possibles, on pose les machins sur son bureau tout bêtement, on les planque derrière le meuble ou… on les mets en rack ! Bah oui, c’est déjà plus présentable. Il faut croire que PMC a vu venir le problème car nos chers britons commercialisent le bien-nommé DSRACK-001 qui permet de ranger convenablement les précieux via un système de fixation par vis bien fichu. Montage horizontal ou vertical, il y a de la place pour toutes les configs même pour les gourmands du multi-canal. Pour moins cher, un bête rack-tiroir de chez Thomann à 10 boules fera très bien l'affaire aussi.




Autre détail à prendre en compte, cette relocalisation demandera un petit achat de câbles supplémentaire… Enceinte passive oblige, on sort de l’ampli pour attaquer directement le crossover de l'enceinte via câble haut-parleur speakon, autrement dit fiches Neutrik NL4. Le dernier standard du constructeur est intitulé NL4-FX, aussi je vous conseille celle-ci, ça durera toute la vie. Petit soucis, la fiche présente sur le coffre étant mâle et l’entrée ampli femelle, il vous faudra un câble de même configuration… Cependant c’est quasiment introuvable dans le petit monde du speakon où le mâle/mâle règne en maître, aussi vous faudra-t-il un petit coupleur femelle de référence NL4-MMX. Fastoche !




Il est également possible de jouer du fer à souder directement sur la connectique d’entrée de l’enceinte pour faire une rallonge de câble, mais j’ai préféré garder la configuration d’usine pour une éventuelle revente. Attention cependant, avec le système que j'ai choisi, il sera sûrement nécessaire de dévisser les fiches pour y replacer quelques câbles. Le signal sort de l'ampli sur une fiche speakon 4 points avec un montage parallèle 1+/1- et 2+/2-, tandis que la fiche coudée à l'arrière de l'enceinte ne reçoit le signal que sur la paire 2+/2-, autrement dit la paire 1+/1- ne reçoit rien du tout au niveau de l'enceinte. Les câbles speakon qu'on trouve dans le commerce sont toujours relié par défaut au bornier 1+/1-, il faudra mettre un petit coup de tournevis (pas de soudure) pour remettre tout ça en place sur le 2ème bornier, et autant le faire à chaque extrémité de câble. Ce n'est qu'en démontant tout ça que j'aie découvert la chose, PMC m'a plus tard confirmé que ce n'était qu'à cause d'un problème d'accès au bornier 1+/1- sur la fiche coudée que ce choix avait été fait. A croire qu'outre-manche ils ont tous des paluches de bûcheron car c'est accessible au plus humble des stagiaires haha!


Les plus courageux enlèveront la fiche coudée pour faire une rallonge de câble, tout simplement!


Voilà ! Donc mine de rien ce petit changement de config a un coût, mais c’est le prix de la sécurité si vous voulez garder vos précieux amplis pour pas mal d’années ! Enfin, du moins si la tentation ne l’emporte pas avant, car cet an 2014 a vu l’avènement de la toute nouvelle gamme two-two qui remplace donc les DB1 et TB2 ! Design permettant une position couché/debout, DSP interne, entrée numérique, toujours l’excellente technologie ATL et surtout une véritable conception active cette fois avec donc deux amplificateurs internes dédiés. Déclinée en 3 modèles, cette nouvelle gamme ne réinvente rien dans sa conception mais met les anciennes séries au niveau technologique actuel, pour un prix qui a également pris du grade malheureusement… Une petite série d’écoutes chez Studio Dealers a vite confirmé tous les espoirs que l’on pouvait placer dans cette nouvelle gamme… la two-two5 et son gabarit super-réduit tient la dragée haute à sa concurrente de chez PSI et n’a pas grand chose à envier à la super-analytique AML1 ! Une franche réussite à laquelle il ne manque qu’un peu d’assise dans le bas-medium, chose qui s’arrangera sans doute en choisissant le modèle sup alias two-two6.

Un jour elle sera mienne… Ooooh Oui… Un jour… etc… 


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