Un an sans le moindre message, qu'étais-je donc en train
de foutre me demanderiez-vous? Et bien les choses sont assez simples, d'une
part j'étais assez occupé, et de l'autre, cette année 2012 fût relativement
pauvre en nouveautés, qu'elles soient matérielles ou logistiques, l'EBU-R128
s'est implanté, quelques changements de Workflows, et surtout pas mal de
court-métrages au programme, auxquels je rendrai justice en temps voulu.
M'enfin, puisque sur Ouïe Chef on est sensé traiter du son sous toutes ses
formes, en cette nouvelle année 2013, je vais attaquer un sujet qui fâche
parfois, qui passionne souvent, à savoir le monde de la haute fidélité et de
ses fervents disciples, les bien-nommés audiophiles!
Alors, l'audiophile, c'est qui au juste? Et bien
éthymologiquement, c'est tout simplement un passionné du son, terme qui
regroupe à la fois la matière sonore, donc souvent musicale, ainsi que
l'ensemble des outils propres à assurer sa diffusion dans l'espace. On
confronte souvent l'audiophile poète au technicien du son matheux, dans la
mesure où ce dernier ne cherchera bien souvent que la transparence et le
respect du signal, tandis que son collègue plus littéraire flirte davantage
avec le "beau" son, peu importe qu'il s'encombre d'harmoniques
supplémentaires ou autres artefacts, tant que le résultat charme ses oreilles.
Après, un technicien du son peut très bien être audiophile, tout comme
l'inverse est possible... Mais il suffit de parcourir les forums spécialisés
pour constater qu'il règne quelque chose d'étrange chez l'audiophile... Comme
un souffle chaud au doux parfum de poésie, un élan littéraire qui lui permet
parfois d'affirmer qu'un câble à 400euros le mètre permettra de donner plus de
corps à un violoncelle, ou qu'un convertisseur câblé en coaxial puisse
"libérer" l'assise rythmique d'un morceau de Francky Vincent... Bref,
comme dans toute caste, la sphère audiophile comporte un lot éminent de trous
du cul et de beaux parleurs qui masquent leur incompétence technique derrière
de belles envolées lyriques, ça vend du rêve, mais sur le terrain ça amène
aussi pas mal d'erreurs.
Hifi WTF ???
En même temps, quoi de plus difficile que de mettre un
mot sur un son? Lorsqu'il s'agit par exemple de confronter 2 types de
convertisseurs différents à partir d'une même source CD, les différences sont
souvent sensibles et si le corps discerne bien une différence (du moins, si
elle existe!), le ressenti lui, peine à le dépeindre. Si certains phénomènes
physiques sont manifestes, comme des basses plus nettes et définies, une image
stéréo plus large ou un aigu plus brillant, les choses se corsent lorsque l'on
commence à parler de plan sonore, d'empreinte acoustique, de "corps"
ou de "aération" musicale... autant de termes métaphysiques
indissociable du discours élitiste d'un mélomane abonné à haute-fidélité
magazine ou autres torchons. Bref, tout ça pour dire qu'il vaut mieux oublier
les belles paroles et l'avis de prétendus experts pour ne plus faire confiance
qu'à soi-même, et tout simplement écouter, en mettant de côté ses préjugés et
ses acquis, qui viennent bien souvent de discours commerciaux. Au final, une
chaîne hifi, ce n'est guère plus que de l'électronique, dont la conception
demeure presque inchangée depuis des dizaines d'années, et qui naît souvent en
europe, pour être ensuite assemblée en Chine ou autres contrées où les charges
sociales flottent dans un monde parallèle. Ca nous fait déjà 2 écoles mine de
rien... le "Made in France" ou autre label rouge de condensateurs
élevés au grain en plein air affectera directement le tarif, car il est gage
d'une certaine forme d'artisanat où les composants triés sur le volet seront
assemblés à la main dans nos vertes contrées (les excellents Atoll et Klinger
Favre par exemple), tandis que l'autre camp est davantage l'apanage des marques
connues et largement distribuées: Yamaha, Marrantz, Pioneer etc... Cette
catégorie de produits se trouvent souvent en solde, l'autre très rarement...
surprenant non?
Donc, de l'électronique, oui. Et au final pas grand chose
de plus... Dans un produit, c'est le choix des composants, leur agencement et
leur assemblage qui détermineront l'empreinte sonore finale. C'est là que le
discours audiophile prend le relais, car effectivement, la plupart des grandes
marques cultivent une "signature" sonore personnelle et quasi
identique depuis leur création. Yamaha est par exemple réputé pour envoyer la
purée et du Watt en nombre, Harman Kardon est connu pour sa tolérance aux
ampérages importants, avec beaucoup de "jus" à la clef, NAD rime
souvent avec la douceur de la musique jazz et classique, Advance est connu pour
avoir un son très... "froid" (putain ça y est je m'y mets!)... Bref,
chaque marque a sa propre philosophie du son, et chaque électronique est conçue
pour qu'elle s'exprime avec le plus de confort afin de marquer la différence
par rapport aux concurrents. D'où l'utilité de connaître un minimum chaque
acteur de cette prouesse, les caractéristiques d'un transfo, les différentes
classes d'amplification, les rapports sinal/bruit, les taux de distorsion, les
composants d'un convertisseur etc... et pour cela je ne puis que conseiller de
faire appel à un électronicien compétent (et passionné par le son tant qu'à
faire) pour lui dresser un tableau des caractéristiques techniques du modèle
qui vous intéresse. Je ne puis prétendre à ce rôle convoité, mais mes
connaissances en électronique sont suffisantes pour faire la part des choses de
manière efficace. Aussi vais-je donner quelques petits conseils, en demeurant
dans la vulgarisation bien entendu, le but n'étant pas de faire un cours
d'électronique, même si c'est génial, prise de tête et passionnant. On va
esquiver les enceintes pour cette fois, sous peine d'enfanter un pavé énorme
(c'est bien parti déjà...), on restera donc sur ce qui fait le coeur d'une
chaîne hifi : la source, et son amplification. (Si on continue l'analogie, les
enceintes seraient les poumons? le débat est ouvert, avis aux lecteurs de
Diapason haha)
Le coeur de l'ampli Atoll IN100se, quand j'vous le dis qu'un transfo ça doit être gros...
-1er conseil : fixez-vous un budget, avec une marge de
manoeuvre... Dans ce domaine, la tentation d'allonger quelques billets bleus de
plus est souvent proéminente. De toutes façons, ici je n'ai qu'un conseil à
donner. Tu veux du bon? Bah allonge le pognon, tout simplement. Pourquoi
j'adopte un discours consumériste qui ne me ressemble guère? Tout simplement
parce qu'une chaîne hifi, des enceintes, et plus globalement tout ce qui
concerne l'audio, c'est THE investissement le plus fiable et le plus profitable
de toute la sphère technologique. Une chaîne hifi qui sonne bien, elle sonnera
toujours dans 20ans, ça tombe très rarement en panne, c'est lourd, c'est
solide, c'est sérieux, c'est évolutif, ça utilise les mêmes technologies qu'il
y a 40ans (on peut être tenté de dire malheureusement), bref, le bon son ne
meurt jamais, et le pécule investi sera garant de milliers d'heures d'écoute
profitable pour toute la famille, musique, jeux vidéo, cinéma, internet... Tout
passe par une chaîne hifi. A l'heure où les gens mettent 1500euros dans un
laptop périmé au bout de 2 ans, 200euros dans un casque pourri devenu
accessoire de mode ou 500euros dans une tablette bio-dégradable, gardons ceci à
l'esprit: Le son, ça dure.
-2ème conseil : Optez pour de l'équipement dédié! Une
platine CD n'est pas sensé faire autre chose que lire des CDs (tout comme le
"camembert au bleu" Président, un non-sens!). Une solution intégrée
implique forcément un certain nombre de compromis (je ne parle même pas des
horreurs type home-cinéma intégré samsung!), et c'est bien souvent l'alimentation
qui en fait premièrement les frais. Dans une solution idéale, le cheminement
est le suivant: Lecteur CD -> Convertisseur N/A -> Préampli -> Ampli
de puissance -> enceintes... Et encore, en restant sage! Il est bénéfique de
traiter également le signal en double mono plutôt qu'en stéréo intégré, via 2
convertisseurs découplés, et donc 2 blocs de puissance mono séparés.
Naturellement cela reste une solution onéreuse, et qui prend de la place. Mais
sachez qu'une chaîne de périphériques dédiés fera toujours du très bon boulot,
car chaque étage bénéficie de son propre boitier, de sa propre alimentation, et
que les composants d'un chassis sont choisis en fonction de sa tâche
principale, et non de sa cohabitation avec d'autres fonctions. Pour la majorité
des gens, un lecteur CD avec convertisseur inclus et un ampli intégré
regroupant préamp + ampli de puissance est la solution du compromis. A mon
sens, séparer le préampli ou le convertisseur est une solution flexible et
envisageable pour qui veut aller plus loin dans le respect du signal.
-3ème conseil : Prenez du Lourd !!! Il n'est pas
envisageable d'attendre quoi que ce soit de qualitatif d'un ampli affichant 3
kilos sur la balance... La hifi, ça demande beaucoup de courant, et ça dissipe
beaucoup de chaleur, donc ne prêtez pas attention à ce que les revendeurs nous
vantent comme étant un progrès: la miniaturisation, c'est un non-sens, et si je
dois parler avec mon coeur: c'est de la merde. Un gros chassis en métal qui
pèse 10 kilos, c'est l'assurance d'un truc solide, qui ne transmettra pas de
vibrations, qui sera blindé par rapport aux rayonnements électriques et
magnétiques de votre logis, et qui dispose d'une alimentation richement
dimensionné. Tout comme une petite enceinte ne peut pas faire du bon grave, un
petit transfo ne sortira pas beaucoup de courant, ça doit être gros, le reste
doit donc suivre... Une chaîne hifi, c'est lourd, encombrant, mais ça reste
joli et rassurant, et ça sert même de chauffage d'appoint en hiver si on a du
full Class A, votre chat va adorer.
Un canal audio... dédicace Ratus
-4ème conseil : Regroupez vos sources! Une chaîne hifi
est un investissement, donc autant en tirer le maximum et optimiser cet update
matériel pour en faire profiter toute la famille multimédia numérique : PC, TV,
carte son, console, tablette, smartphone, platine vynil (ça existe encore et
c'est génial, merci), serveur média etc... C'est là que le choix d'un
convertisseur N/A dédié s'impose tout naturellement, car vous pourrez y relier
tout et n'importe quoi... en coaxial, en fibre optique, en USB, et même
désormais en Wifi & Bluetooth. Ainsi vous vous affranchirez des chipsets
audio médiocres de vos machines et des connectiques hasardeuses en mini-jack,
pour profiter d'une qualité CD sur la totalité de vos sources de
divertissement, la différence à l'écoute est flagrante, de quoi redécouvrir ses
films, ses playlists (lossless, sinon je me fâche) et ses jeux. Naturellement,
tout ceci demeure en stéréo dans le sujet de ce blog, mais le multi-canal n'est
guère plus compliqué à vrai dire. Et mieux vaut une bonne stéréo qu'un mauvais
multi-canal, non mais!
-5ème conseil : Rester cohérent. Tout comme dans le monde
de l'audio professionnel, il faut savoir que dans la chaîne du traitement du
signal, tout écart de niveau de qualité est fatal. Par exemple, Si vous prenez
un bon lecteur CD, un très bon ampli et un convertisseur à chier, la qualité
générale de votre restitution audio s'abaissera au niveau lamentable de votre
convertisseur creative à 39euros hahaha. D'où l'importance de demeurer cohérent
dans le budget de chaque élément, qui doit être plus ou moins du même ordre,
mais aussi dans le choix de la marque! Si certaines alliances de constructeurs
sont connues pour bien fonctionner, ça peut aussi prendre des allures de
roulette russe... la faiblesse d'un élément peut être balancée par la qualité
d'un autre, mais on perd en cohérence et en unité. Mesure de sécurité pour le
profane : prendre des éléments d'une même marque, et d'une même série, c'est
moins exotique et rigolo, ce sera un système avec ses qualités et ses défauts,
mais toute mauvaise surprise est à exclure. Généralement, le prix de l'ensemble
hifi doit être à peu près égal au prix de la paire d'enceintes, voilà un bon
équilibre.
La série QED audio performance, irréprochable mais financièrement un peu dure...
-6ème conseil : ne pétez pas un câble! S'il y a bien un
composant qui crée la polémique et alimente les fantasmes les plus fous, c'est
le câble audio, qu'il soit numérique ou analogique, c'est l'élément qui va vous
permettre de relier les composants de votre hifi entre eux. Et bon, il est très
difficile d'avoir des déclarations définitives à ce sujet... Si une platine CD
à 17000 euros c'est délirant, un câble à 1000 euros le mètre l'est encore plus
je trouve... Donc j'adopterai un point de vue tout personnel à ce sujet, et
éviter toute branlette à laquelle j'ai été maintes fois confronté. De ma propre
expérience, un câble ne pourra que très rarement améliorer votre qualité de
restitution, par contre, il peut l'affecter... Je conseillerai donc d'éviter
les câbles No-Name premier prix, et d'opter pour les premiers prix de marques
sérieuses comme QED ou dans une moindre mesure Real Cable, Connect Research
etc... Sur un ensemble hifi de milieu de gamme, s'il est déjà très difficile
d'entendre des différences entre une conversion coaxiale, optique ou AES, il
est à mon sens quasi-impossible de relever des différences entre 2 câbles.
Laissons donc fantasmer les propriétaires d'ensembles MacIntosh et autres
machines de rêve... pour nous autres les prolos, fabrication sérieuse, distance
la plus courte possible et prix raisonnable sont les seules choses à retenir de
la connectique. Si votre équipement le permet, préférez toujours les connexions
symétriques (AES, XLR...)
-7ème conseil : choisissez bien votre enseigne! La grande
distribution est à fuir comme la peste... pas de bonne condition d'écoute,
revendeurs mal formés, bourrés de préjugés, ya du bruit, ya du monde, les
gosses pleurent, ça fait chier. Préférez les spécialistes, tout en gardant une
nécessaire distance par rapport à certains discours, ils vous aiguilleront bien
mieux et toute enseigne digne de ce nom aura son petit auditorium dédié, où
vous pourrez comparer d'un simple switch plusieurs lecteurs, enceintes et
amplis. Pour ma part, j'ai retenu Sonor Plus à Lille, mecs très sympas avec un
bon stock, Elec'Son à Paris, qui ont des périphériques hallucinants, et tout le
confort nécessaire pour une écoute sur rendez-vous (j'ai squatté des heures
chez eux, accueillants les mecs), et dans une moindre mesure, Magma & Cobra
à Paris, qui penche plus du côté de l'industrie lourde que du contact client
(dédicace au gros con en chemise saumon), mais imbattables sur les prix et
ouverts à la négociation, écoutes tout à fait possibles en semaine et aux
heures creuses. L'arme ultime étant bien sûr votre patience, et vos CDs de
référence! Ah, et allez-y avec un pote tant qu'à faire! Détail assez amusant,
lorsqu'un gars va dans un magasin pour acheter une chaîne, peu importe son âge,
il est souvent accompagné de son papa :) La Hifi, c'est un truc d'hommes!
Now we're talking... Elec'Son Paris
-8ème et dernier conseil : Fiez-vous à vos oreilles, et à
rien d'autre! La hifi fait appel à la sensibilité acoustique et musicale de
chacun, les préférences varient énormément d'un individu à un autre, selon ses
goûts musicaux, son éducation et le conditionnement de son organe auditif.
C'est d'ailleurs cette sensibilité qui sera mise à l'épreuve lors du choix de
la marque, un bon test à mon sens, est d'écouter une sélection de 3 ou 4
ensembles hifi sur une même paire d'enceintes de référence, mais à l'aveugle,
sans savoir de quelle marque il s'agit, je trouve que c'est un bon exercice
(tout comme je m'amuse à faire un EQ les yeux fermés lorsque je suis dans le
doute!), ce seront vos oreilles qui choisiront, et le modèle élu sera peut-être
celui auquel vous vous attendiez le moins! Pour ma part, c'est sans doute dû à
mon métier et à mes habitudes, mais mes esgourdes ont toujours privilégié un
son assez analytique, j'attache une grande importance à la définition des
transitoires et aux micro-détails, tout en restant très sensible au phénomène
de "Jitter", appelé aussi scintillement, qui a tendance à me rendre
fou. Mon choix se fait donc souvent sur des appareils à transistors, délivrant
beaucoup de courant, avec une bonne diaphonie, et souvent garnie d'un convertisseur
professionnel, genre Burr-Brown ou Audio Analogue... Finalement un rendu
neutre, très détaillé dans l'aigu, flatteur ou agressif diront certains, mais
c'est ce qui me plaît, ce à quoi je suis habitué, et j'en tire toujours autant
de plaisir, que ce soit sur une symphonie de Mahler ou un bon vieux Death Metal
des familles.
Voilà, j'espère que ces indications ont pu vous aider
dans vos choix! Pour ma part cela fait 10 ans que j'écoute ma musique sur des
Triangle Celius 202 et j'en suis toujours autant satisfait, elles ont été
accompagnées d'un ensemble TEAC sur la même durée, mais qui a évolué
dernièrement pour un ensemble de chez Advance Acoustics, marque française de
bonne facture, via une platine CD MCX300, un convertisseur MDX600 qui me permet
d'avoir un net gain qualitatif sur toutes mes autres sources, et un ampli
MAP306, qui a une bonne patate, et qui a la particularité de pouvoir
fonctionner en (simili) classe A via un simple switch, chose que je ne manque
pas de faire dès que j'écoute du Jazz ou du classique, le contraste avec la
musique moderne étant plus ténu, je me contente du simple mode AB, moins
énergivore. Si l'ampli a été un gros bond en avant par rapport au mon ancien,
la platine CD ne m'apporte qu'un gain qualitatif minime... Ca rejoint ce que je
disais plus haut, cette saloperie n'est pas meilleure qu'une platine vieille de
10ans! Pour aller plus loin dans la qualité, le porte-feuille aura du mal à
suivre! Par contre le convertisseur est vraiment pas mal du tout, il offre pas
moins de 9 entrées numériques donc c'est l'idéal pour celui qui a beaucoup de
sources! USB asynchrone, coax, optique, AES et même des connectiques XLR pour
attaquer des monitorings. Bref c'est un ensemble homogène, pas exceptionnel,
mais largement suffisant pour une écoute domestique confortable et flexible en
terme de possibilités. Prochaine étape, un transmetteur audio Bluetooth! Maxou
s'est décidé de vivre avec son temps...
Ca fait la taille d'un mec, et pas un petit...
Bon, et puis allez, histoire de rêver un peu, voici le
système qui m'a le plus retourné en 30 ans d'écoutes, j'ai nommé les Klinger
Favre Studio 30 ci-dessus, que j'ai pu découvrir à Dunkerque chez Orion productions.
C'est une redécouverte musicale de chaque instant, délivré par un système sans
compromis ni zone d'ombre... tout à fait adapté au mastering soit dit en
passant. Le prix de l'excellence, une année de salaire de classe moyenne, sans
compter l'ensemble ampli + DAC qui doit flirter avec les 40 kilos!
LâcheZzZzzz vos CoMzZZ Lol ;0) :*:*:*: :p
Bonjour. Mon reparateur hifi a quelque fois du matériel de cet acabit.
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